Selon les pays, les relations interpersonnelles et les formes de la communication sont variables. Alors qu'en Roumanie ou en Espagne, le bruit n'est pas perçu comme une nuisance, au Japon, le silence est une situation normale : on ne parle pas si l'on n’a rien à dire.
La langue conditionne fortement les modes de pensée. Les Japonais utilisent-ils ainsi par exemple différents niveaux de langues selon les personnes avec qui ils parlent (âge supposé, métier, classe sociale...).
Des malentendus interculturels peuvent provenir de de l’opposition entre les cultures à contexte élevé et celles à contexte bas, selon la distinction énoncée par E.T. Hall dans les années 1960. Pour les cultures à contexte bas, l'essentiel de ce que l'on souhaite exprimer est contenu dans le message verbal. Au nord de l’Europe, on communique beaucoup et on va droit au but. Pour les cultures à contexte élevé, typiquement celles d'Asie, le contexte est plus important que le message. A titre d'exemple, on peut citer le célèbre exemple du "oui" japonais qui veut dire "non ou du chinois qui ne dira pas qu'il n'a pas compris quelquechose pour éviter d'embarrasser son interlocuteur. Mais même en Europe, le contexte joue un rôle, notamment au sud du continent. Ainsi, dans les affaires, Espagnols ou Portugais attendent souvent que s'instaure une relation de confiance avant de développer des relations commerciales approfondies avec un partenaire étranger. La France est à ce titre latine, avec l'importance des contacts et relations informelles pour les décisions.
Pour aller plus loin
http://www.expatriation.org
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